C’est une compétition amicale sans enjeu sportif. Et pourtant, sa notoriété est internationale. Le 49e tournoi de rugby à sept réunit samedi et dimanche à Neuchâtel des formations en provenance d’Italie, d’Angleterre et de France. Elle s’inscrit dans la tradition des éditions précédentes et elle n'a pas d'autres prétentions que de jouer tout en partageant un bon moment d’amitié : « On vient vraiment pour s’amuser », raconte Guillaume Egger, le président du Neuchâtel-Sports rugby club. « C’est un champ de patate ici, mais on rigole bien, nous disent notamment les Anglais, qui viennent de Birmingham depuis une dizaine d’années ».
Guillaume Egger : « Les clubs reviennent régulièrement. Les Italiens de Varese, cela fait 20 ans »
On joue, on s’amuse et on réfléchit à la fin… C’est bien dans cet état d’esprit que se sont déplacés du sud-ouest de la France, les Babas Lozériens : « On vient avec de grosses ambitions pour ce week-end », rigole Thomas Fuego Jimenez, l’un des joueurs de l’équipe. « C’est un tournoi d’une grande renommée et je pense que les meilleures équipes se doivent d’être au rendez-vous ». Et d’ajouter : « Surtout au moment de l’apéro ».
Thomas Fuego Jimenez : « Alors go, les Babas »
En un demi-siècle d’existence, le tournoi de Neuchâtel s’est donc taillé une solide réputation. Pas nécessairement pour la qualité de son jeu, mais bien pour son ambiance. Pour la petite histoire, la majorité des équipes ont dressé leur tente sur place pour dormir, ce qui permet aussi aux rugbymen de prolonger la 3e mi-temps sans retenue, dans la plus pure tradition de leur sport.
À l’origine du tournoi, en 1974, le rugby à sept n’était peut-être pas encore pris très sérieux. Aujourd’hui, la donne a changé. La discipline a été inscrite pour la première fois au programme des Jeux olympiques, en 2016 à Rio, au Brésil. Elle a pris du galon : « C’est aussi beaucoup plus télégénique, les matches durant 2 x 10 minutes. C’est très intense », décrit Guillaume Egger.
Guillaume Egger : « A sept, ceux qui courent sont favorisés »
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