Le dernier Survivant est Catalan

Après huit heures et demi d’efforts, Aleix Toda Mas a enlevé la sixième édition du dernier ...
Le dernier Survivant est Catalan

Après huit heures et demi d’efforts, Aleix Toda Mas a enlevé la sixième édition du dernier Survivant, compétition de course à pied par élimination. C’était samedi dans la forêt de Chaumont

A 7h30 le matin, au départ, la température était encore agréable. A 7h30 le matin, au départ, la température était encore agréable.

Il était 7h30 samedi matin, au moment où 30 coureurs se sont élancés à l’assaut d’une boucle de 3,3 kilomètres avec 386 mètres de dénivelé, aussi bien positif que négatif. Une boucle à couvrir en moins de 30 minutes. Les plus faibles, qui ne terminent pas dans le délai imparti, sont irrémédiablement éliminés.

L’année dernière, trois finishers avaient réussi à avaler en 12 heures les 24 boucles au programme. Rien de cela, cette fois-ci : Aleix Toda Mas – le vainqueur - a résisté à l’effort pendant huit heures et demi, le Catalan de Couvet a bouclé 17 tours, loin devant son dauphin Tristan Blanchard. Ce Biennois de 45 ans s’est contenté de 14 boucles. Et en chiffres, cela n’est déjà pas si mal : « Il faut surtout s’arrêter sur le dénivelé avalé. Cela représente tout de même plus de 5'000 mètres aussi bien en montée qu’en descente », calcule Tristan Blanchard. « Et c’est bien la descente qui fait le plus mal ».

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Si aucun coureur n’est parvenu à boucler les 24 tours au programme, la faute en revient certainement à la température qui régnait sur la course. Au moment du départ, à 7h30, la température était encore agréable. Mais elle n’a cessé d’augmenter au fil des tours, devenant estivale. Un élément très pénalisant selon Christophe Nonorgue, l’organisateur : « Ce n'était pas la canicule, mais nous sommes en exposition plein sud, et la température ressentie peut être de 30 degrés ».

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Mais inciter des coureurs – souvent populaires - à repousser leurs limites, sous une chaleur habituelle à cette époque de l’année est-il bien raisonnable ? La question se pose. Spécialiste d’ultratrail, Christophe Nonorgue avait avalé il y a deux ans près de 19’000 mètres de dénivelé en 24 heures, record à l’appui. Cet enseignant neuchâtelois sait de quoi il parle et ne craint pas le dépassement de soi, même par temps chaud.

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