La France défie la Nouvelle-Zélande vendredi soir en ouverture de la Coupe du monde de rugby. Une compétition largement médiatisée, et dont pourraient profiter la délégation suisse et les clubs neuchâtelois
La planète ovale se tourne vers l’Hexagone. La France accueille dès vendredi la Coupe du monde de rugby. Une compétition qui démarrera en soirée avec un choc au sommet entre deux prétendants au titre. Le pays organisateur tricolore affrontera la Nouvelle-Zélande en match d’ouverture à 21h15. Aux côtés de ces deux favoris, l’Afrique du Sud et l’Irlande espèrent également jouer les premiers rôles dans ce mondial. La lutte pour le sacre s’annonce disputée selon les observateurs. Pour Pierre Stiemsbert, président du Rugby Club La Chaux-de-Fonds, le niveau « est bien plus homogène qu’il y a quelques années. L’appui du public français pourrait néanmoins être un avantage ».
Pierre Stiemsbert : « Il y a un très gros niveau cette année »
La Suisse, une équipe en devenir ?
La sélection helvétique ne figure pas parmi les 20 équipes qualifiées pour ce mondial. Mais cela pourrait bientôt changer selon Pierre Stiemsbert : « la Suisse est actuellement 27e du classement mondial. Mais ces dernières années, elle a connu une progression fulgurante. D’ici 4 à 8 ans, elle pourrait jouer une qualification pour un mondial ».
Un engouement jusqu’à Neuchâtel
La médiatisation de cette Coupe du monde, doublée d’une organisation en France, pourrait bien donner un coup de pouce aux clubs de la région neuchâteloise. « On a toujours vu que ces compétitions nous amènent du monde », explique le président du Neuchâtel-Sports Rugby Club, Guillaume Egger. « Il y a des gens qui découvrent que ce sport se pratique en Suisse », ajoute-t-il.
Guillaume Egger : « Cette visibilité aide les petits sports à grandir »
Le match d’ouverture de cette Coupe du monde de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande est prévu ce vendredi soir à 21h15. /gjo