Pauline Brunner entre dans une année de qualification olympique. L’escrimeuse chaux-de-fonnière vise ainsi une participation pour le tournoi à l’épée des Jeux de Tokyo 2020. Elle devra entamer sa campagne de sélection via deux tournois par équipes, le Grand Prix de Cali début mai en Colombie, et les Championnats du monde de Budapest de juillet prochain en Hongrie.
Pauline Brunner n’a toutefois pas toutes les cartes en main. Elle est réellement dépendante de la prestation d'ensemble des Suissesses dans les tournois par équipes. Une qualification individuelle paraît hors de portée : il faut carrément figurer dans le top du top mondial pour l’envisager.
Si les critères de sélection olympique sont compliqués à comprendre, l’équipe de Suisse féminine occupe actuellement le 17e rang du classement mondial. Elle devrait faire un bond d’une dizaine de places au moins pour être du voyage à Tokyo en 2020. La situation est difficile.
De son coté, même si elle souffre actuellement d’une élongation à la cuisse, Pauline Brunner dit livrer la meilleure saison de sa carrière. Il est vrai qu’elle reste sur deux performances de choix en Grand Prix : elle a terminé septième à Budapest et à Doha : « A une touche du podium » a-t-elle souligné au passage. /mne