Plus de grands clubs et peut-être plus de suspense chez les dames

En parallèle de la National League, le Championnat de la Women's League débute ce week-end ...
Plus de grands clubs et peut-être plus de suspense chez les dames

Plus de grands clubs et peut-être plus de suspense chez les dames

Photo: KEYSTONE/AP The Canadian Press/NATHAN DENETTE

En parallèle de la National League, le Championnat de la Women's League débute ce week-end avec de nouveaux grands clubs et un favori bien connu.

L'équipe féminine des Zurich Lions impacte le paysage du hockey en Suisse depuis plus de 40 ans. Au printemps dernier, les Zurichoises ont fêté leur onzième titre de championnes, le huitième de ses douze dernières années. Au cours des 15 dernières saisons, les Zurich Lions, qui seront une nouvelle fois les favorites, et les dames de Lugano se sont partagé les titres entre elles.

Pourtant, la plus haute ligue dames de Suisse a subi quelques mouvements. Des grands clubs masculins ont décidé de soutenir de plus près le hockey féminin. Ainsi, deux équipes provenant des organisations du CP Berne et du HC Davos ont été intégrées à la Women's League. Le CP Berne a repris le finaliste des play-off Bomo Thoune, Davos les Thurgau Indien Ladies.

Avec Ambri-Piotta et le néo-promu Fribourg-Gottéron, deux autres clubs de la National League sont désormais représentés dans la plus haute ligue féminine. S'ajoutent à ces équipes, Langenthal, Neuchâtel Hockey Academy et les Ladies Lugano, dans la mesure où l'équipe n'est pas retirée au dernier moment.

Incertitude au sud du Tessin

Les soucis financiers accablent Lugano, octuple champion de Suisse. Le club tessinois, qui a fait sécession avec le HC Lugano il y a 5 ans, semblait proche de la fin ce printemps après le départ de son chef d'équipe et propriétaire de longue date Sydney Piaget. L'équipe s'est dissoute et de nombreuses joueuses ont rejoint Ambri-Piotta.

Quelques semaines plus tard, une solution semblait avoir été trouvée avec de nouveaux sponsors et une équipe nouvellement formée. Mais le danger de fin d'activité rôde à nouveau après que les investisseurs n'aient pas honoré leurs promesses et que le nouveau président a même été arrêté à la fin du mois d'août.

Ainsi à la veille du début de la saison, il n'est pas certain si le Championnat se jouera à huit équipes au lieu de sept comme jusqu'à présent. Vingt-huit journées sont agendées dès samedi, réparties jusqu'à fin février. Les quatre premières équipes du classement sont qualifiées pour les play-off, les quatre autres disputent un tour de classement avec matches aller-retour.

Le dernier classé devra défendre sa place dans l'élite face au champion de Ligue B, qui devrait être sans trop de problèmes la nouvelle équipe formée par le CP Zoug. Dirigée par l'ancienne coach nationale Daniela Diaz, la formation de Suisse centrale ne compte pas moins de cinq internationales suisses dans son cadre pour aborder le Championnat de 2e division, parmi elles Lara Stalder, une des meilleures attaquantes du monde.

Topscoreuse avec le maillot à flammes

Avec l'engagement de divers clubs de tradition, le hockey féminin se trouve peut-être au début d'une phase de développement, les possibilités financières pourraient conduire à la professionnalisation de la Ligue. Un supplément d'argent débarque à court terme avec PostFinance, le partenaire principal de longue date du hockey suisse et depuis décembre dernier possesseur du naming 'PostFinance Women’s League'.

Comme chez les messieurs, le principe du 'PostFinance Topscorer' est appliqué chez les dames. La meilleure compteuse portera un maillot à flammes et le casque jaune. Contrairement à la National League, où chaque point rapporte 300 francs dans les caisses de la relève du club, une somme totale de 150'000 francs sera à partager entre les huit clubs.

/ATS
 

Actualités suivantes

Articles les plus lus