Notre journaliste Jean-Paul Picci tire le bilan du Mondial 2022 au Qatar. Hormis quelques matches spectaculaires, il déplore une compétition sans beaucoup d’émotions
La Coupe du monde de football 2022 s’est conclue en apothéose dimanche. L’Argentine a remporté le titre au Qatar au terme d’une finale de folie. L’Albiceleste a battu la France après une série de penalties remportée 4-2. La rencontre a connu de nombreux rebondissements. Le score était de 2-2 au terme du temps réglementaire, puis de 3-3 à l’issue des prolongations. Notre journaliste Jean-Paul Picci relève que cette finale était « dingue, complètement dingue ». Elle restera selon lui gravée dans les mémoires du football.
Une atmosphère festive bridée
Son sentiment global est toutefois mitigé, en raison notamment du contexte dans laquelle s’est déroulée cette compétition. Il pointe les droits humains bafoués au Qatar, les nombreux ouvriers morts sur les chantiers ou encore « l’aberration écologique des stades climatisés ». Le manque d’engouement en Suisse s’explique notamment par le calendrier, estime notre journaliste sportif. Il souligne que la saison froide n’a pas été propice à la liesse et aux grandes réunions. Il regrette également que « les matches spectaculaires, détonants, renversants et les gestes d’exception se comptent sur les doigts d’une main ». Il souligne toutefois que les troisièmes matches de groupes ont amené « de la tension et des émotions ». Et conclut avec un coup de cœur : « Le Maroc, incroyable demi-finaliste, une équipe avec du cœur et beaucoup de bravoure qui a déjoué les pronostics ».
Bilan de la Coupe du monde 2022 avec Jean-Paul Picci