L’origine des faits n’a pas trait au déroulement du tournoi juniors en lui-même. Sur le terrain, tout s’est très bien passé entre les jeunes et les graves incidents ne sont pas liés au football : la bagarre a éclaté non pas dans les gradins mais bel et bien dans la cantine de la salle Cort’Agora, samedi à Cortaillod. En résumé : une bagarre entre plusieurs individus dans une manifestation sportive populaire. Des objets ont volé. Plus grave, une femme enceinte nous a expliqué avoir reçu une chaise dans le ventre, alors qu'une poussette avec un bébé à l'intérieur a été renversée, souligne le porte-parole de la Police neuchâteloise.
Une enquête pénale permettra de déterminer les responsabilités de chacun. Une personne, bien connue dans le microcosme du football régional, a été conduite au poste de police. Elle faisait déjà d’objet d’une sanction de boycott de la part de l’Association neuchâteloise de football : en clair, elle n’a plus le droit d’exercer une activité officielle au sein d’un club. Selon la Commission de jeu de l’Association neuchâteloise de football, elle risquerait aujourd’hui une sanction plus sévère, une interdiction de terrain, soit l’interdiction d’assister à toute rencontre de football, des juniors à l’élite, ce qui en soi ne constitue pas une mesure exceptionnelle. Plusieurs centaines de personnes sont interdites de stade en Suisse.
Selon plusieurs témoins contactés et qui étaient sur place, des gens du FC Auvernier seraient impliqués dans cette affaire, un club qui traine une mauvaise réputation. Son président, Paulo Rico, tient à préciser que la personne conduite au poste de police ne fait plus partie du club. Il entend d’ailleurs convoquer rapidement une assemblée générale pour faire table rase du passé. /mne