L’assemblée générale de la faîtière sportpress.ch s’est tenue lundi à Neuchâtel. Si le travail des journalistes sportifs de la TV et de la radio est pour l’instant assez préservé, la presse écrite fait face à une concurrence accrue de la part des réseaux sociaux
Le journalisme sportif fait face à un avenir délicat. Réunis lundi en assemblée générale au stade de la Maladière, les délégués de l'association suisse des journalistes sportifs ont dressé le bilan de l’année écoulée. Baptisée sportpress.ch, la faîtière lutte pour l’indépendance et la promotion du métier ainsi que la collaboration avec les clubs. Un travail qui est mis à mal depuis plusieurs années tant par les réseaux sociaux que par les clubs. Si les premiers se substituent de plus en plus au métier, les deuxièmes privilégient désormais leurs propres canaux de communication au détriment des médias traditionnels. Il faut donc se réinventer pour survivre.
Le président de sportpress.ch, Gerard Bucher, revient sur le métier de journaliste sportif et dresse un constat en demi-teinte sur l’avenir de la profession.
Le président de sportpress.ch, Gerard Bucher
« Le journaliste sportif a peur désormais »
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