À la force des bras à travers l’Atlantique

Les quatre Suisses de Ocean Spirit participeront en décembre à l’une des courses d’aviron les ...
À la force des bras à travers l’Atlantique

Les quatre Suisses de Ocean Spirit participeront en décembre à l’une des courses d’aviron les plus longues et ardues au monde. La Fondation les Perce-Neige s’est jointe à l’image de cette aventure

Le bateau qui doit mener cet hiver l'équipage suisse à travers l'Atlantique. Le bateau qui doit mener cet hiver l'équipage suisse à travers l'Atlantique.

Une coquille de noix au milieu de l’océan. Les quatre rameurs de Ocean Spirit n’ont pas froid aux bras. Ils participeront cette fin d’année à la Talisker Whisky Atlantic Challenge, une course d’aviron de près de 5000 kilomètres entre les îles Canaries et Antigua-et-Barbuda. Une épreuve sans assistance, qui peut durer jusqu’à trois mois selon les conditions climatiques. Le communiqué de l’équipe parle d’environ un million de coups de rame. Installée dans le canton de Neuchâtel, la capitaine Tatiana Aristilde-Baltensperger avait déjà participé à la course en 2019. « En faisant cette course, tu fais partie de la mer, du vent et des étoiles. Tu as le sentiment d’être minuscule face à l’univers », se souvient-elle au micro de RTN.

Tatiana Aristilde-Baltensperger :

Ils seront donc quatre Suisses sur la même galère, préparés par l’entraîneur Jean-Pierre Egger. Un bateau d’un peu plus de 9 mètres de long pour un peu moins de 2 mètres de large où deux personnes peuvent ramer en même temps. Deux petites cabines permettent au reste de l’équipage de se reposer. Malgré les apparences, la construction du bateau, composé majoritairement d’aluminium, est gage d’une certaine stabilité.

Les Perce-Neige dans l’aventure

Une fleur sociale neuchâteloise s’invite par ailleurs sur « Heidi », nom donné au bateau de Ocean Spirit. Tous les excédents financiers réalisés dans cette aventure seront intégralement reversés à la Fondation les Perce-Neige. « Le but premier dans cette aventure c’était de parler des Perce-Neige, via notre nom et notre logo », se réjouit Terence Wilsher gestionnaire de projets pour l’institution, qui a profité de son réseau pour prendre contact avec l'équipage. /lre


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