Le Centre des sports et loisirs a ouvert ses portes au public samedi. L’occasion de présenter de nouveaux sports à la population et d’organiser les finales du premier championnat neuchâtelois de padel
La paire constituée de Valentin et Robin Wenger (à droite) a remporté la première finale des championnats neuchâtelois de padel samedi à Marin. (Photo : Valentin Wenger)
Programme chargé pour le CIS Marin. Le Centre des sports et loisirs a ouvert ses portes au public samedi. L’occasion de faire découvrir gratuitement la pratique de plusieurs sports de raquettes à la population. Cette journée particulière est venue conclure une période de changements pour la structure neuchâteloise. Après le rachat du CIS Marin en 2017, les nouveaux propriétaires ont effectué de « nombreux travaux d’analyse et de rénovation », explique le directeur du Centre, Alain Piemontesi. Une période de transition durant laquelle la pandémie est venue compliquer les choses.
« Si le centre existe encore, c’est en grande partie grâce à l’école de tennis »
Le padel en plein boom
En marge de sa journée portes ouvertes, le CIS Marin accueillait la première édition des finales neuchâteloises de padel. Cette discipline, largement inspirée du tennis, trouve de plus en plus d’adeptes dans la région. « Pour cette première édition, je m’attendais à une trentaine d’équipes et au final, il y en a eu plus de 60 », explique l’organisateur de la compétition et numéro 1 suisse de la discipline, Valentin Wenger. Le CIS Marin a d’ailleurs décidé d’augmenter prochainement le nombre de terrains destinés au padel pour répondre à la demande de la clientèle. Selon Valentin Wenger, l’engouement pour cette discipline s’explique notamment par son côté ludique et par une technicité moins complexe que pour d’autres sports de raquettes.
Côté sportif, c’est la paire constituée de Valentin et Robin Wenger qui s’est logiquement imposée samedi 6-1 6-4 face à Tom Jacopin et Ismael Flores en finale de la première édition des championnats neuchâtelois de padel.
L'Espagne comme eldorado
Invaincu en Suisse depuis près de trois ans, Valentin Wenger est désormais obligé de voyager pour poursuivre sa progression. Pour lui, la différence de niveau avec les autres pays européens est encore conséquente.
Le CIS Marin, qui soufflera l’année prochaine sa 40e bougie, compte poursuivre sa mutation. D’ici cinq ans, le centre espère augmenter à cinq le nombre de terrains de padel et agrandir également la surface réservée au tennis. /gjo
