La LRTV dans l’actualité

Retrouvez sur cette page les articles et interviews sur la votation de la LRTV du 14 juin prochain.

Interviews

Doris Leuthard

En mars, le Conseil fédéral lançait la campagne en faveur de la nouvelle loi Radio-TV et Doris Leuthard défendait un projet équitable. Certains opposants au service public veulent faire de ce scrutin un vote « pour ou contre » la SSR, un risque que le message soit brouillé:

Et voilà ce que répond la conseillère fédérale à l'USAM qui a lancé le référendum contre la loi, s’estimant victime d’un impôt déguisé:

Daniel Brélaz

Le syndic de Lausanne, membre du comité des villes suisses rappelle que si la très grande majorité de la redevance subventionne la SSR, les stations radios et télés, au bénéfice d'une concession, en profiteront aussi. Cela concerne 21 radios et 13 télévisions au nombre desquelles RJB, RTN, RFJ, Radio Chablais, Rhône FM, RadioFr, Canal 3 et TeleBielingue.

Olivier Français

Le conseiller national PLR vaudois développe le soutien exprimé par les PLR, PDC, PBD, Verts et PS le 20 avril dernier au micro de Simone Honegger: 

Jean-François Rime

Avec la révision de la loi, les entreprises passeront aussi à la caisse. Pour le comité d'opposants à la LRTV - emmené par l'Union suisse des arts et métiers, c'est injuste, même si cela ne concerne qu'un quart d'entre elles (75% seraient exonérées de cette taxe). D'ailleurs le président de l'USAM ne contredit pas ce chiffre:

Monsieur Prix

Stefan Meierhans connait très bien le dossier puisqu’il est consulté par le Conseil fédéral lorsqu’on parle de modifications des prix en Suisse. Il offre son éclairage au téléphone de Cyprien Lovis:

Dominique de Buman

L’USAM, qui combat la révision de la LRTV par référendum, argumente des pertes de 200 millions de francs pour les PME. Un mensonge selon le conseiller national PDC:

Philippe Zahno

Si les débats sur la redevance ont tendance à dévier sur les rôles et missions de la SSR, le président des radios régionales romandes souligne que les vraies gagnantes en cas d’acceptation de la loi, ce seront justement les radios et télévisions régionales:

Le 11 mai, les associations faitière des radios et télévisions locales convoquait les medias à Berne pour défendre le oui le 14 juin. Et Philippe Zahno de rappeler qu’il ne s’agit que d’une révision du mode de perception de la taxe. Des arguments difficiles à faire passer alors que la campagne est largement axée sur Billag et les moyens dédiés à la SSR:

En plus - en cas de oui - les médias audio-visuels locaux seraient renforcés puisque la révision prévoit de leur accorder jusqu’à 6% de la redevance, contre 4 actuellement:

Didier Berberat

Il milite pour le "oui" au sein d'un comité régional avec Philippe Zahno (président des Radios Régionales Romandes), Marcello Del Zio (président des TV Régionales Romandes), Pierre Steulet  (président de BNJ FM), Marc-Alain Langel (président de la SRT Neuchâtel), Marc-Olivier Gonseth (directeur du Musée d'ethnographie de Neuchâtel) et Christian Binggeli (président de Neuchâtel Xamax FCS). Ce comité neuchâtelois dénonce les contre-vérités de l’Union suisse des arts et métiers et de l’UDC. Le tout-ménage distribué par l’USAM, en vue de la votation du 14 juin, regorge de mensonges pour inciter le peuple à refuser la LRTV. Une campagne mensongère qui fâche le conseiller aux Etats neuchâtelois:

Christian Binggeli

Pour lui, le "oui" est une évidence. Et plutôt deux fois qu'une ! Il s'exprime aussi bien en tant que président de Neuchâtel Xamax FCS qu'en tant que chef d'entreprise:

Marc-Olivier Gonseth

"Non, la nouvelle LRTV n’est pas une taxe de 1000 francs, non la majorité des entreprises ne paieront pas plus (trois quarts d’entre elles seront même exemptées de la redevance. Seules les grosses sociétés devront s’acquitter d’une taxe, qui sera proportionnelle à leur chiffre d’affaires)", le comité neuchâtelois qui défend la révision de la LRTV répond ainsi aux arguments de l'USAM et de l'UDC. Mais l’argument principal en faveur du "oui", c’est que les ménages paieront moins : 400 francs annuels contre 462 francs aujourd’hui, et le directeur du Musée d’ethnographie de Neuchâtel, y voit aussi d’autres avantages :