Les associations musulmanes neuchâteloises et plusieurs acteurs de l'intégration ont dénoncé la situation au Moyen-Orient. De gauche à droite : Pascal Lüthi, commandant de la Police neuchâteloise, Mohamed Jamel Cherif, de l'Association culturelle des musulmans de Neuchâtel, Mouhamed Basse, vice-président du groupe de contact "Musulmans", Céline Maye, cheffe du Service de la cohésion multiculturelle, Roland Debély, président de la Communauté pour l'intégration et la cohésion multiculturelle, et Ramzi ben Fraj, de l'Union des associations musulmanes de Neuchâtel.
L’Islam est une religion non-violente qui interdit toute forme de torture envers les êtres vivants. Les associations musulmanes neuchâteloises tiennent à rappeler ce principe, et à dénoncer les atrocités commises par l’Etat islamique en Irak et en Syrie.
Les représentants de la communauté musulmane ont tenu à clarifier leurs positions mercredi devant les médias, pour tenter d’éviter les amalgames et de désamorcer certains préjugés. Ils ont rappelé que la grande majorité des musulmans neuchâtelois sont modérés et souhaitent vivre en harmonie avec les membres des autres religions.
Les associations musulmanes sont aussi attentives au risque de recrutement de jeunes Neuchâtelois pour combattre aux côtés de l’Etat islamique, même si dans le canton ce risque est assez faible selon elles.
L’Etat islamique est un état autoproclamé et non reconnu qui tente de s’étendre en Irak et en Syrie. Il règne par la terreur en torturant et tuant de nombreux civils, dont une majorité de musulmans. L’Etat islamique prône une interprétation radicale de la charia, la loi islamique, et il combat la laïcité ainsi que la démocratie. /mvr