Nouvelle vie pour la gare de Travers

Un projet d’hôtel-restaurant sur le thème de la belle époque est devisé à 4 millions de francs ...
Nouvelle vie pour la gare de Travers

Le futur restaurant de la gare de Travers. Le futur restaurant de la gare de Travers.

Un projet d’hôtel-restaurant sur le thème de la Belle Epoque est prévu pour redonner vie à la gare de Travers. La Fondation Travers-Express va être créée prochainement pour prendre le relai de l’association du même nom. Un accord a été trouvé entre la commune de Val-de-Travers et les CFF.

 

Soutien populaire

Le bâtiment de la gare, vide depuis 2010, était voué à la démolition. En deux semaines, 1'200 personnes ont signé une pétition réclamant son sauvetage. L’association Travers-Express est née, elle a mandaté l’Ecole hôtelière de Lausanne pour mener une étude. Le projet qui en ressort vient d’être présenté.

 

Projet ambitieux

Le bâtiment de la gare devrait abriter un restaurant au rez-de-chaussée, avec une des deux salles plus haut-de-gamme décorée dans le style de l’Orient-Express. A l’étage, une salle de séminaire serait aménagée, avec possibilité d’accueillir des expositions temporaires. Sur le terrain adjacent, la partie hôtellerie devrait être composée de modules imitant des wagons, installés les uns derrière les autres de façon à évoquer deux trains à l’arrêt, sous un quai couvert. La capacité d’accueil prévue est de 60 lits, soit 30 chambres.

 

Le nerf de la guerre

Quatre millions de francs sont nécessaires. La Fondation Travers-Express va lancer une recherche de fonds. Elle sera présidée par l’ancien conseiller d’Etat Philippe Gnaegi, séduit par l’originalité du projet et sa viabilité. La commune de Val-de-Travers est prête à acheter le terrain, si elle obtient le soutien du Canton de Neuchâtel et de la Confédération par le biais de la nouvelle politique régionale. Le Conseil communal estime que ce projet comblerait un manque en matière d’hébergement et participerait au développement touristique en marche.

Face à cette forte mobilisation, les CFF ont rapidement arrêté leur démarche de démolition. Ils sont d’accord de vendre le bâtiment pour qu’il soit ainsi réhabilité. Ils sont également prêts à attendre quelques années de plus pour permettre à la fondation de réunir la somme nécessaire pour concrétiser son projet. /msa


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