La chirurgie viscérale pratiquée sur le site chaux-de-fonnier de l’Hôpital neuchâtelois fait face à une importante surcharge de travail. À la fin de l’année dernière, un des trois chirurgiens en place dans le Haut s’en est allé. Il n’y a donc plus que deux spécialistes pour assurer le bon fonctionnement de la chirurgie viscérale. Entre consultations courantes, opérations, visites aux patients et gardes, les deux médecins restants accumulent les heures. Selon la directrice médicale de l’HNe, ils en font entre 50 et 70 par semaine.
Pour alléger un peu leur fardeau, l’institution a repensé le système de garde durant les week-ends, en incluant les cinq chirurgiens viscéraux du site de Pourtalès. Ainsi, les deux médecins chaux-de-fonniers ne sont de piquet plus qu’un week-end sur sept à la place de un sur deux. C’est donc moins de charge les samedis et dimanches, mais plus en semaine.
La situation devrait se décanter avec l’arrivée sur le site chaux-de-fonnier de l’HNe d’un nouveau chirurgien viscéral au début du mois de mai ; un médecin qui devrait rapidement prendre ses marques puisqu’il a déjà travaillé pour l’Hôpital neuchâtelois.
En attendant, la directrice médicale de l’HNe reconnait qu’il y a une surcharge de travail, que ça n’est pas confortable et que la solution transitoire trouvée n’est pas des plus satisfaisante. Elle évoque notamment la difficulté de recruter des médecins, reconnaissant que la tâche est plus aisée maintenant que les décisions politiques sont plus claires. Reste que la perspective de travailler dans un hôpital multi-sites semble retenir plus d’un médecin. /cwi