L’Hôpital neuchâtelois est l’organe principal du traitement des blessés dans le canton de Neuchâtel. En cas d’alerte à la bombe, de fuite de gaz ou d’important carambolage routier par exemple, l’HNe doit être prêt à réagir. En 2011, son plan catastrophe interne a été revu afin de répondre à cette exigence de façon optimale.
Allô ?
A la place de l’ancienne alarme générale qui avertissait tout le personnel ou presque à la fois, l’HNe se base désormais sur un état-major réduit composé de trois personnes prêtes à prendre en main 24h sur 24 la réorganisation des soins en cas de crise. C’est à ces trois personnes qu’il incombe si nécessaire d’alerter l’état-major au complet, composé, lui, des dirigeants des différents départements de l’hôpital.
Les médecins et infirmiers supplémentaires nécessaires pour gérer l’urgence sont ensuite appelés un à un par téléphone afin de recevoir la confirmation de leur arrivée sur le site. Ce système permet d’éviter d’avoir à gérer l’afflux désorganisé du personnel. Chacun sait aussi ce qu’il doit accomplir.
Au sous-sol !
Le plan catastrophe interne de l’Hôpital neuchâtelois n’est pas souvent déclenché dans son ensemble. Mais quelques fois par année, les soins doivent être réorganisés en urgence pour traiter un afflux important de blessés. Le cas s’est produit dernièrement, par exemple, lors de la soirée de la Saint-Sylvestre aux Patinoires du Littoral. Un nombre important de personnes en état d’ivresse ont été conduites à Pourtalès. Dans d’autres cas, la réorganisation se fait en amont, comme lors de la Fête des Vendanges, fin septembre. L’HNe utilise alors sa structure souterraine, capable d’accueillir facilement une cinquantaine de blessés légers.
Cet hôpital d’appui a été financé en partie par la Confédération. En cas d’événement majeur en Suisse romande, l’armée prend le relais et gère l’urgence. /aes