Ils sont encore nombreux à l’ignorer, mais il y a une école hôtelière en ville de Neuchâtel !
Située à l’Avenue de la Gare, sur la gauche dans le sens montant, l’école fête ses trente ans cette année. Et la direction a tenu à rappeler l’importance de la formation qui y est dispensée (et donc son existence) lors d’une conférence de presse.
L’IHTTI School of hotel management, que nous appellerons plus brièvement Ecole hôtelière, permet aux étudiants d’obtenir un Bachelor en gestion hôtelière, mais aussi, depuis deux ans, un Bachelor axé sur la décoration et l’aménagement intérieur dans le secteur hôtelier de luxe. C’est unique au monde.
Les étudiants sont essentiellement préparés à gérer et aménager des établissements de taille moyenne dans le domaine du luxe, explique Benoît Samson, directeur du marketing et de la communication chez Swiss Education Group, qui détient l’école de Neuchâtel. Ils travaillent aussi avec de grandes marques notamment dans l’horlogerie. Nos programmes correspondent aux attentes de l’industrie puisqu’ils sont pensés avec elle.
Dimension familiale
L’école neuchâteloise accueille chaque semestre entre 200 et 250 nouveaux étudiants, représentant 53 nationalités ( ! ). La Suède envoie le plus d’étudiants, suivie de Hong-Kong et des pays russophones.
Les classes sont petites, vingt élèves au maximum. Nous voulons conserver une dimension familiale. D’ailleurs, tout se fait en communauté ici : les étudiants vivent, mangent et étudient ensemble. Les plus anciens guident aussi les juniors, se félicite Benoît Samson.
Travail quasi assuré
Une fois leur titre en poche, les bacheliers n’ont pas de soucis à se faire quant à leur avenir. Les places de travail ne manquent pas, nous assure-t-on.
Pendant leur cursus, une sorte de foire est organisée deux fois l’an à Montreux. Les professionnels viennent auditionner, tester puis finalement recruter parmi les élèves. Pour ce faire, plus de 120 partenariats sont conclus avec les groupes hôteliers.
N'entre pas qui veut
L’Ecole hôtelière de Neuchâtel est ouverte à tout le monde, mais il faut avoir certains prérequis.
À commencer par une maturité fédérale ou un baccalauréat. Sans parler de la motivation, qui est évaluée lors des différents entretiens. Tout est enseigné en anglais.
Enfin, il faut pouvoir ouvrir son porte-monnaie car les trois ans nécessaires à un Bachelor coûtent 130'000 francs, écolage, logement et nourriture compris. /abo