Concordat pour mieux assurer la relève des fanfares

Les fanfares et autres musiques neuchâteloises ses dégarnissent à vue d’œil…ou presque. Depuis ...
Concordat pour mieux assurer la relève des fanfares

La Fanfare l'Espérance de Cressier a bien évolué. La Fanfare l'Espérance de Cressier.

Les fanfares et autres musiques neuchâteloises ses dégarnissent à vue d’œil… ou presque.

Depuis des années, la jeunesse peine à prendre la relève. Mais une lueur d’espoir apparaît pour les trente-trois sociétés de musique du canton : un concordat vient d’être signé entre l’Association cantonale des musiques neuchâteloises - ACMN - , le Canton et le Conservatoire. Les délégués de l’ACMN en ont été informés ce dimanche, lors de leur assemblée.

Ce texte donne suite à la volonté populaire de renforcer la formation musicale en Suisse, comme cela a été approuvé le 23 septembre 2012. Ce concordat permet aux sociétés de musique de faire leur promotion au sein des écoles dans le but d’étoffer leurs rangs.

Concrètement, une formation qui désire recruter peut s’adresser à l’ACMN en précisant ses besoins. Si cette société a de quoi former ses futurs recrues – autrement dit, si elle a une école de musique – sa demande est alors validée et transmise au Conservatoire qui met à disposition ses professeurs pour aller faire la promotion de divers instruments dans les écoles.

Les élèves intéressés peuvent ensuite se manifester. Ce ne sont que des professionnels du Conservatoire qui peuvent se rendre dans les classes, note Sébastien Chételat, président central de l’ACMN. Pour nous, ce concordat est capital. Il assure notre survie, raconte-t-il.

 

Améliorer l'image

Mais faire de la promotion de suffit pas : reste à travailler l’image des fanfares, parfois un brin vieillottes pour les ados. Nous comptons beaucoup sur la presse locale, insiste Sébastien Chételat. Les marches, les défilés obligatoires et les vieilles partitions, c’est terminé. Aujourd’hui, on joue de tout. Nous avons évolué mais notre image est restée derrière nous. C’est dommage.

Pour motiver aussi de futurs talents à prendre la baguette, un cours de sous-direction a été créé. Il dure un an.

Actuellement, un cours de direction existe déjà dans le canton. Il dure cinq ans et permet d’obtenir le brevet fédéral. Malheureusement, il faut déjà un certain niveau au moment de l’entamer. L’ACMN a donc voulu faire le joint et intéresser les novices en proposant cette formation de sous-direction. De plus, cela permettra aux sociétés d’avoir un membre qui puisse garantir une répétition en cas d’absence de leur chef. /abo


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