Le président de la commune de Peseux, Pascal Bartl (debout), a tenté de secouer le Conseil général pour qu'il s'investisse davantage dans le processus de fusion.
La commune de Peseux poursuit sans enthousiasme son chemin en direction d’une éventuelle fusion avec Neuchâtel. Lors d’une séance extraordinaire, jeudi soir, le Conseil général a donné son feu vert à l’exécutif, par 30 voix contre une, pour commander une pré-étude sur l’intérêt d’une fusion.
Les élus ont toutefois fait preuve d’une étonnante indifférence lors de la discussion sur les chiffres du sondage qui a été mené auprès de la population. Un sondage qui ne donne que 54% de oui à une fusion avec Neuchâtel. De discussion, finalement, il n’y en a pas eu. L'affaire a été réglée en moins d'une heure.
Cette légereté des élus a quelque peu irrité le président de commune, Pascal Bartl. Il a profité de relever que seuls 27 des 36 conseillers généraux sondés avaient répondu au questionnaire....
Cette pré-étude, menée par un institut spécialisé, va coûter 13’000 francs à la commune de Peseux. Elle devrait durer trois à quatre mois. Outre Neuchâtel, les communes de Corcelles-Cormondrèche et de Valangin sont aussi concernées par cette fusion. /fpa
