Tous les partis neuchâtelois plébiscitent le projet Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire soumis en votation le 9 février. Seule la section cantonale de l’UDC ne donne pas de mot d’ordre pour ce scrutin.
Le comité neuchâtelois Oui à FAIF est composé d’une quarantaine de personnalités de tous les milieux. Il est co-présidé par cinq politiciens : le libéral-radical Raphaël Comte, la verte Francine John-Calame, le socialiste Jacques-André Maire, le vert'libéral Mauro Moruzzi et l'UDC Hugues Chantraine. Ses membres estiment qu’un oui le 9 février est indispensable pour assurer la pérennité du réseau ferroviaire neuchâtelois à bout de souffle, selon eux.
Hormis la suppression du goulet de Vauseyon, FAIF ne concernera pas directement le canton de Neuchâtel avant 2025, mais les améliorations des gares et des infrastructures des cantons voisins auront un impact sur l’attractivité de Neuchâtel. L’agrandissement du tunnel de Gléresse, par exemple, permettra de passer à une cadence à la demi-heure sur le tronçon Bienne-Neuchâtel-Lausanne.
Après 2025, si un nouveau projet de RER neuchâtelois venait à voir le jour, il pourrait être financé par le nouveau fond dédié aux infrastructures ferroviaires. /aes