Peine de trois ans de prison confirmée pour l’un des trois braqueurs du Musée du Château des Monts au Locle en 2006.
La Cour pénale a suivi le jugement prononcé en février de cette année par le Tribunal criminel des Montagnes neuchâteloises et du Val-de-Ruz à La Chaux-de-Fonds.
L’homme conteste avoir participé au casse malgré la présence de traces de son ADN retrouvées sur un des vélos qui a servi au braquage.
L'ADN ne prouve rien
Son avocat a plaidé, en vain, que l’ADN ne prouve pas que son client était physiquement sur les lieux. Il s’agit de fragments et non de traces. Le prévenu connaissait bien l’un des auteurs du casse. Cet homme aurait pu emprunter des gants à l’accusé pour commettre le brigandage au Château des Monts. C’est de cette manière que son ADN se serait retrouvé sur les lieux. C’est ce qu’on appelle en langage scientifique: la contamination.
L’avocat a aussi relevé que son client souffrait du dos au moment des faits, certificat médical à l’appui. Il était dans l'impossbilité de s'enfuir à l'arrivée de la police.
Des arguments qui n’ont pas convaincu les juges de la Cour pénale.
Et de trois
C’est la troisième fois que le prévenu est jugé pour la même affaire. L’homme avait écopé de quatre ans de prison lors d’un premier jugement rendu en 2009, jugement auquel il ne s’était pas présenté.
Sa peine a été réduite d’une année en février en raison de l’impossibilité de révoquer un précédent sursis, alors que c’était encore possible en 2009. Verdict confirmé ce vendredi par le Tribunal criminel.
Dans la nuit du 22 au 23 juillet 2006, trois hommes se sont introduits dans le musée. Ils ont dérobé 44 montres pour un montant de plus de 440'000 francs. L’un des hommes a été arrêté peu après. Il a été condamné à 30 mois de prison dont quinze avec sursis. /sma