Il y a toujours davantage de Neuchâtelois qui étudient ou suivent des cours dans d’autres cantons. Pour faire face à une forte augmentation en 2013, le Service cantonal des formations post-obligatoires et de l’orientation demande deux crédits supplémentaires au Grand Conseil, l’un de 645'000 francs et l’autre de 650'000 francs.
Car les formations hors canton coûtent cher à l’Etat… Il doit par exemple débourser entre 10'000 et 50'000 francs par an pour un étudiant immatriculé dans une autre université.
Une plus grande mobilité
Actuellement, environ 800 Neuchâtelois étudient ailleurs en Suisse. Leur nombre est en constante augmentation car la mobilité des jeunes en formation est favorisée au niveau fédéral. Chaque Haute école est appelée à créer des pôles de compétences, ce qui incite les étudiants à se déplacer pour suivre certaines filières.
Mais l’Université de Neuchâtel bénéficie aussi de cette mobilité. En 2012, plus de 2000 étudiants immatriculés à l’UniNe provenaient d’autres cantons, ce qui signifie des entrées financières importantes pour l’institution.
Les jeunes en apprentissage aussi concernés
Au niveau du secondaire II, il y a également davantage de jeunes Neuchâtelois qui se forment hors canton. Selon le Service des formations post-obligatoires, cette hausse vient du fait que toujours plus de personnes s’engagent dans une formation professionnelle. Certains cours sont donnés uniquement dans un ou deux cantons, ce qui oblige les Neuchâtelois à se déplacer.
Le chef du Service des formations post-obligatoires, Laurent Feuz, reconnaît que cette mobilité accrue coûte cher au canton, mais il soutient qu’elle lui apporte également beaucoup, que ce soit financièrement ou au niveau de la qualité de la formation. /mvr