Le succès n’est pas au rendez-vous pour les abonnements anti-tags lancés en ville de Neuchâtel. L’association Villablanca a 28 contrats en cours pour nettoyer les façades, alors qu’environ 5000 courriers ont été envoyés aux gérances et aux propriétaires au printemps 2012.
Le concept ne convainc pas les propriétaires
Le président du Conseil communal de Neuchâtel, Olivier Arni, se dit déçu de ce résultat. Le comité de l’association envisage de relancer les propriétaires par le biais d’un événement, mais rien n’a encore été concrétisé. Pour l’instant, l’existence de Villablanca et des abonnements n’est pas remise en cause. Un bilan sera fait après trois ans d’activités.
L’association a mandaté l’entreprise Edels pour s’occuper des tags. Depuis mai 2012, l’entreprise a procédé à 71 évaluations de l’état des bâtiments, à 7 applications d’une couche de protection, et à 11 recouvrements de tags. Edels est aussi très déçue du peu de retombées de ces abonnements.
La Ville a beaucoup investi dans le projet
L’association Villablanca est financée par la Ville de Neuchâtel. Elle reçoit 20'000 francs de subvention annuelle, et a obtenu un montant de départ de 100'000 francs pour soutenir les propriétaires qui devaient enlever beaucoup de grafittis d’un coup.