Le rapprochement des communes de l’Entre-deux-Lacs s’avère plus compliqué que prévu. Certaines communes sont indécises voire sceptiques. Le Conseil général de La Tène a par exemple exigé une consultation populaire sur les différentes options possibles : rejoindre le Grand Entre-deux-Lacs, s’intégrer au Nouveau Neuchâtel ou fusionner avec la Paroisse politique (St-Blaise, Hauterive et Enges).
Il faut plus de temps pour convaincre
Même dans des communes qui n’ont pas la possibilité de rejoindre différents processus de fusion, des voix mécontentes s’élèvent. C’est surtout le cas au Landeron, où les discussions ont été vives lors du dernier Conseil général fin juin. Le groupe du Canette a refusé d’entrer en matière sur un crédit de 60'000 francs pour poursuivre l’étude du projet de fusion du Grand Entre-deux-Lacs. Il estimait que le projet était déjà dirigé vers une fusion à 8, et exigeait de comparer cette option à deux fusions à 4.
L’entrée en matière a finalement été acceptée et le crédit voté, mais le comité de fusion a tenu compte de ces remarques et a décidé d’élargir l’étude.
Pas de large consultation au programme
Le Canette regrettait également que la population n’ait pas été davantage consultée… Frédéric Matthey affirme que les habitants des 8 communes seront informés cet automne de l’avancée du processus de fusion, mais aucune consultation globale n’est prévue. Le Conseil communal du Landeron ne sait pas encore s’il entend consulter spécifiquement la population de la commune ou non.