Boire beaucoup d’eau, faire des pauses à l’ombre dès les premiers signes de fatigue et éviter les travaux trop physiques : les chantiers neuchâtelois s’adaptent à la canicule qui règne depuis quelques jours.
A Dombresson, par exemple, les fluctuations de chaleur n’ont pas beaucoup d’incidence sur le chantier de la route cantonale entre le village et le giratoire de la Scierie Debrot, ouvert il y a un peu plus d’une année. La pose d’un collecteur d’eau claire et la réfection de la chaussée et du trottoir devraient se terminer en septembre comme prévu.
Afin de prévenir les coups de chaleur, la dizaine d’ouvriers présents sur le chantier profite des températures matinales à peine plus fraiches pour réaliser les travaux contraignants, comme le creusement de fouilles et le dégagement de conduites à la main. L’après-midi, ils réalisent la pose de tuyaux et de pavés. Pour ne pas déranger les riverains, ils ne commencent pas leur journée plus tôt que 6h45. Mais en cas de chaleur trop insoutenable, il leur arrive de boucler le travail une demi-heure avant la fin de l’horaire prévu.
Boire beaucoup
Pour éviter de se déshydrater, les ouvriers boivent près de 3 litres d’eau par jour. Dès les premiers signes de fatigue, chacun se responsabilise et va se reposer à l’ombre. Le contremaitre du chantier, Yves Loppinet de l’entreprise Facchinetti, est toutefois particulièrement attentif aux jeunes apprentis, encore peu habitués à ces conditions de travail. Il précise qu’en dehors de la protection offerte par le casque de chantier, les plus rompus à l’exercice n’hésitent pas à porter un t-shirt mouillé sous leur gilet de sécurité afin de prévenir une insolation.
Les fortes chaleurs n’ont pas de conséquences sur le déroulement technique des travaux. Le seul ennui est la poussière qui envahit les machines et qui nécessite d’entretenir davantage les engins. /aes