Des tartines aux röstis en passant par quelques tranches de charcuterie : cinq exploitations neuchâteloises s’apprêtent à accueillir des visiteurs pour la 21e édition du Brunch à la ferme du Premier août. C’est trois de moins que l’année précédente.
La famille Robert, à la tête du domaine du Joratel, à Brot-Plamboz, a par exemple renoncé à organiser un brunch cette année. Claude-Eric Robert souhaite à son tour savourer un repas chez ses collègues le premier août mais pense déjà à remettre la main à la pâte pour la prochaine édition.
Selon la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture, qui coordonne la manifestation dans le canton de Neuchâtel, il est toujours assez difficile de trouver des exploitations prêtes à participer. Avec cinq fermes impliquées, cette édition retombe toutefois dans la norme après deux années exceptionnelles.
A chaque fois, la CNAV tente de rappeler les avantages qu’il y a à organiser un brunch dans sa ferme ; parmi eux, celui de mieux faire connaître la campagne, ainsi que les produits du terroir aux citadins et éventuellement élargir sa clientèle par ce biais. Elle encourage aussi les exploitants à se regrouper pour organiser l’événement, afin d’alléger la charge de travail de chacun.
Les fermes doivent toutefois remplir certains critères pour organiser un brunch : disposer d’un lieu où accueillir les visiteurs en cas de mauvais temps et d’installations sanitaires ou encore être suffisamment accessibles en voiture ou en transports publics. /sbe