L’Observatoire statistique transfrontalier de l’Arc jurassien (OSTAJ) étoffe ses études.
Il vient de sortir une analyse des activités dans le domaine des microtechniques de part et d’autre de la frontière franco-suisse. L’horlogerie, l’outillage et le secteur de la machine outils sont passés au peigne fin.
L’OSTAJ se base sur les derniers chiffres disponibles qui datent de 2008. Des chiffres à prendre avec une certaine prudence en raison de la crise qui est passée par là depuis.
L'horlogerie numéro un côté suisse
L’étude le confirme: la Suisse et la Franche-Comté font bon ménage dans le domaine de l’horlogerie. La majorité des entreprises, et donc des emplois, sont basés du côté Suisse de l’Arc jurassien, tout particulièrement dans le haut du canton de Neuchâtel. Les villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds regroupent à elles seules un tiers des emplois horlogers de l’Arc jurassien suisse.
La sous-traitance et les centres de formation sont plutôt concentrés en France, ce qui explique le nombre de frontaliers qui travaille en Suisse.
L’usinage est également un secteur plus développé en Suisse qu’en France. En revanche, le secteur automobile et la lunetterie sont plus présents de l’autre côté de la frontière.
Que ce soit en France ou en Suisse, la microtechnique reste le domaine d’activité de prédilection. Ces activités représentaient en 2008 plus de 50% de l’emploi industriel côté helvétique et 35% en Franche-Comté, soit un taux environ deux fois plus élevé que sur le plan national dans les deux pays.
En dehors de l’horlogerie et du secteur automobile, le poids des autres activités liées aux microtechniques restent significatifs.
Dès l’année prochaine, l’Observatoire statistique transfrontalier de l’Arc jurassien devrait pouvoir se baser sur des chiffres plus récents pour réaliser ses études. Actuellement, seuls les chiffres de 2008 sont disponibles pour les deux pays. /comm-sma