Le Parti socialiste neuchâtelois à l'heure de l'autocritique

C’est l’heure de faire l’autocritique mais aussi des félicitations ! Le Parti socialiste neuchâtelois ...
Le Parti socialiste neuchâtelois à l'heure de l'autocritique

Gisèle Ory Selon les délégués du PS, il est trop facile de résumer Gisèle Ory au dossier hospitalier.

C’est l’heure de l’autocritique mais aussi des félicitations !

Le Parti socialiste neuchâtelois a tenu son assemblée générale samedi à Malvilliers. Au menu des discussions, le bilan de la législature écoulée et les dernières élections cantonales. Cette assemblée était aussi la dernière pour l’ancienne conseillère d’Etat Gisèle Ory qui a pris officiellement congé de la politique.

Baptiste Hurni, président du PSN, se félicite du résultat historique obtenu avec toute la Gauche, en plaçant les trois candidats socialistes au Conseil d’Etat.

En revanche, les élections du Grand conseil ont été difficiles. Le PS a perdu des sièges, comme les autres partis historiques du canton. Nous n’avons pas su convaincre, analyse-t-il.

Pour corriger le tir, le Parti socialiste a quatre ans. Mais il se met au travail tout de suite, car son objectif est clair : la double majorité de gauche aux prochaines cantonales, comme le concède le président des Socialistes. Nous irons sur le terrain, faire un véritable travail de militants. Nous travaillerons aussi avec le reste de la gauche car cette stratégie nous a prouvé qu’elle est payante.

Baptiste Hurni La succession de Baptiste Hurni n'a pas été évoquée.

Pourtant pas avare de critiques envers les libéraux-radicaux lors de la législature écoulée, avec en ligne de mire leurs trois conseillers d’Etat, le PS se trouve désormais dans la même position de monopole a-t-on envie de dire.

Après avoir critiqué, il y aura donc des erreurs à ne pas faire. Par exemple ne pas oublier d’où on vient, c’est-à-dire de la gauche plurielle et non du PS uniquement, met en garde Baptiste Hurni. Et chacun devra bien comprendre son rôle pour ne pas dépasser les bornes : un parti ne doit pas donner de directives au Conseil d’Etat, et inversement.

Très critiquée, Gisèle Ory a quitté la scène politique soulagée et tout de même usée. Au moment de prendre congé officiellement de sa seconde famille, elle a été remerciée pour son travail au sein du Département de la Santé.

Bien que critiquée pour sa gestion du dossier hospitalier, l’ancienne conseillère d’Etat a conduit d’autres réformes, par exemple l’accueil de la petite enfance ou encore les bourses d’études. Et Baptiste Hurni de rappeler qu’il faut regarder l’ensemble de sa carrière politique, qui passe aussi par Berne.

La succession du président du parti socialiste n’a pas été évoquée. Baptiste Hurni, rappelons-le, a annoncé son départ il y a 10 jours. Elle interviendra le 31 août. /abo


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