Le Service de l’emploi du canton de Neuchâtel vole au secours des vignerons. Il a demandé au Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) s'il était possible, pour les employés des vignerons touchés par les intempéries de la semaine dernière, de recourir au chômage partiel.
Avant d’octroyer d’éventuelles indemnités, le SECO doit déterminer si ces averses de grêle constituent un événement naturel exceptionnel.
Pour le président de la Fédération suisse des vignerons, Laurent Favre, le recours au chômage partiel se justifie par la gravité de la situation. Il estime que le recours au chômage partiel permettra de préserver l’emploi.
Dans un communiqué, le Département neuchâtelois de la gestion du territoire indique que si 80% des vignerons-encaveurs neuchâtelois sont assurés, le travail en cave et les pertes commerciales ne bénéficient d'aucune couverture. /vco