Deux des six membres de la bande Jamahat n’ont pas dormi en prison dans la nuit de vendredi à samedi.
Le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz à La Chaux-de-Fonds a prononcé vendredi en début de soirée des peines allant de cinq ans ferme à 14 mois de prison avec sursis. Les jeunes hommes étaient accusé d'avoir tenter d'imposer par la violence un monopole sur le trafic de marijuana dans les Montagnes neuchâteloises.
Cinq ans pour le chef de la bande
Deux prévenus, dont le chef de la bande, sont condamnés à 5 ans de prison ferme. Les autres écopent de 16 mois ferme, de 30 mois dont 15 mois avec sursis, de 3 ans dont 10 mois ferme et de 14 mois avec sursis. Les deux derniers accusés ont été libérés à l’issue de l’audience de jugement grâce à la déduction de la détention déjà réalisée.
Le procureur avait requis entre 3 et 6 ans de prison. Il s'est dit plutôt satisfait des verdicts mais attend les considérants écrits avant de se prononcer sur un éventuel appel.
Les prévenus ont agi en bande
Dans son jugement, le tribunal a relevé que les prévenus avaient bel et bien agi en bande. Les liens entre les membres du groupe dépassaient la simple relation de fournisseur à acquéreur. Il a aussi admis que le gang employait des méthodes violentes pour imposer sa domination. Il a aussi retenu la séquestration pour l'un des deux plaignants concernés. La Cour a écarté l'autre cas, notamment en raison de l'absence de mobile clairement apparent et de blessure prouvée.
Les parties ont 10 jours pour faire appel. Il n’est pas exclu que les deux accusés les plus lourdement condamnés le fassent. /sma