José Sanchez était entouré des médias et non du comité référendaire lors de la remise des signatures à la Chancellerie d'Etat.
Près de 7'200 personnes ont signé le référendum contre l’extension des horaires d’ouvertures des commerces dans le canton de Neuchâtel. Les paraphes ont été remis lundi matin au Château de Neuchâtel par le porte-parole du comité référendaire, José Sanchez. La dizaine d’employés qui fait partie de ce comité était absente. José Sanchez a indiqué aux représentants de la presse que ces personnes craignent des pressions de la part de leurs employeurs si elles affichent à visage découvert leur refus de la nouvelle Loi sur le commerce. Il affirme que certaines d’entre elles ont déjà été convoquées à ce sujet par leur direction.
L’Union des détaillants neuchâtelois, L’EnseigNE (formée de la Fédération neuchâteloise du commerce indépendant de détail et du Groupement neuchâtelois des grands magasins), réfute les allégations tenus par le porte-parole du comité référendaire. Dans un communiqué, L’EnseigNE indique que ces affirmations n’ont aucun fondement. Les directions des magasins n’ont fait subir aucune pression à leurs employés dans ce dossier et n’ont pas été présentes lors de la campagne de récolte de signatures, indique Sandrine Rousseil, secrétaire patronale à la FNCID.
La nouvelle loi a été élaborée en accord avec les partenaires sociaux et après des années de négociations. Avec à la clé une convention collective de travail pour les employés et des extensions des horaires d’ouverture des commerces pour les employeurs.
Le peuple devrait se prononcer en votation d’ici la fin de l’année. /aes
