Selon une enquête, 80% des Neuchâtelois se disent en bonne santé psychique, mais ils consomment beaucoup d'antidépresseurs et de somnifères.
Crise économique, taux de chômage élevé, coups durs de la vie… Des facteurs qui pèsent sur la santé de mentale des Neuchâtelois.
Pour prévenir les troubles, améliorer la prise en charge et le traitement, voire la réinsertion professionnelle et sociale des personnes en souffrance, le Conseil d’Etat a adopté un plan d’action en dix objectifs. Le but est d’avoir une base pour mettre sur pied des programmes d’intervention en collaboration avec toutes les structures, étatiques ou non, qui œuvrent dans le domaine. Les programmes de prévention et d’accompagnements vont s’étoffer au gré des opportunités.
Une étude relève que les personnes vivant dans les cantons romands et le Tessin sont plus touchées par des troubles psychiques. Une situation qui s’explique notamment par le taux de chômage plus important dans ces régions qu’en Suisse alémanique. Dans le canton de Neuchâtel, en moyenne une personne se suicide par semaine. /sma
