Statu quo pour les salaires de la branche horlogère

Les négociations salariales dans le secteur horloger piétinent. C’est ce qu’à déploré le syndicat ...
Statu quo pour les salaires de la branche horlogère

Les deux représentants de la branche horlogère d'Unia de gauche à droire : Aldo Ferrari, négociateur et Pierluigi Fedele, responsable Les deux représentants de la branche horlogère d'Unia: Aldo Ferrari, négociateur, et Pierluigi Fedele, responsable.

Les négociations salariales dans le secteur horloger piétinent. C’est ce qu’à déploré le syndicat Unia au cours d’une conférence de presse à Bienne jeudi après-midi. Le syndicat tente depuis novembre dernier d’obtenir une hausse des salaires minimaux de 100 francs, sans succès.

Unia invoque la bonne santé de la branche horlogère pour répercuter les richesses sur les rétributions de base. La convention patronale offrait une augmentation de 20 francs. La proposition a été jugée inacceptable par Unia. Le syndicat craint la sous-enchère salariale. Cette dernière pourrait mettre en danger la libre circulation des personnes.

Le syndicat prévoit pas d’autres actions, mais sera présent à Baselworld la semaine prochaine.

 
Prise de position de la convention patronale
 
La convention patronale a pris position le même jour au travers d’un communiqué. Elle rejette les accusations de sous-enchère salariale. L’organisation regrette également le refus du syndicat d’accepter sa proposition. Elle estime qu’une solution satisfaisante peut encore être atteinte par les deux parties. Les négociations ne sont donc pas rompues entre Unia et la convention patronale. /iwr


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