Les négociations salariales dans le secteur horloger piétinent. C’est ce qu’à déploré le syndicat Unia au cours d’une conférence de presse à Bienne jeudi après-midi. Le syndicat tente depuis novembre dernier d’obtenir une hausse des salaires minimaux de 100 francs, sans succès.
Unia invoque la bonne santé de la branche horlogère pour répercuter les richesses sur les rétributions de base. La convention patronale offrait une augmentation de 20 francs. La proposition a été jugée inacceptable par Unia. Le syndicat craint la sous-enchère salariale. Cette dernière pourrait mettre en danger la libre circulation des personnes.
Le syndicat prévoit pas d’autres actions, mais sera présent à Baselworld la semaine prochaine.