Le bois suisse pousse la porte du Conseil national. Une initiative parlementaire vient de recevoir l’aval de la commission de l’énergie. Le texte propose de créer un cadre juridique pour utiliser de manière accrue le bois suisse dans la construction. A l’heure actuelle, cette filière ne parvient pas à concurrencer les scieries étrangères. Lors d’appel d’offre pour le marché public, le prix est le principal facteur pris en compte. Avant qu’un projet concret ne soit rédigé, l’initiative parlementaire doit encore passer par la commission du Conseil des Etats.
Des mesures pour soutenir le bois produit en Suisse apparaît donc « comme une chance », pour le directeur de la scierie du Groupe Corbat Holding à Vendlincourt. Patrick Corbat se souvient d’un cas où l’aspect local n’a pas été laissé de côté, lors d’une soumission auprès des CFF pour des traverses de chemins de fer. L’entreprise jurassienne a réussi à imposer d’autres critères que le prix, notamment les émissions de gaz généré par le transport. Cet argument a permis de faire pencher la balance. Le bois suisse tente de se démarquer. La filière a lancé un label pour assurer que la production est en provenance de nos forêts. /nqu