Le syndicat des enseignants lance un cri d’alarme

Il faut mettre les moyens nécessaires pour que cette réforme soit une réussite ! C’est en résumé ...
Le syndicat des enseignants lance un cri d’alarme

SAEN, John Vuillaume John Vuillaume, président du SAEN, entouré de Pierre Graber, futur président (à gauche), et de Jean-François Kunzi, président d'honneur.

Il faut mettre les moyens nécessaires pour que cette réforme soit une réussite ! C’est en résumé le message délivré jeudi par le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois à propos de la réforme des filières adoptée par le Grand conseil en novembre.

Le SAEN salue cette réforme, même s’il souhaiterait aller plus loin encore pour arriver à une école sans filière jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. Le nouveau système propose de supprimer les sections maturité, moderne et préprofessionnelle pour les remplacer par deux niveaux dans certaines branches principales.

Le syndicat attend maintenant des garanties de la part de Philippe Gnaegi, conseiller d’Etat en charge de l’éducation, en termes de crédits nécessaires à la mise en place de cette réforme. Selon le SAEN, le nouveau système implique un plus important suivi de chaque élève et par conséquent plus de moyens à mettre à disposition des enseignants.

De son côté, Philippe Gnaegi réitère la promesse qu'il a faite devant le Parlement neuchâtelois, à savoir que les ressources nécessaires à l'accompagnement de cette réforme des filières seraient débloquées.

Le SAEN a également tiré le bilan de cette législature. Il reproche au Conseil d’Etat d’avoir trop pris le chemin des économies dans le domaine de l’éducation. Philippe Gnaegi rétorque que près de 10 millions de francs ont été investis dans la scolarité obligatoire durant ces 4 ans et que de nombreuses mesures ont été prises pour renforcer l'enseignement, comme l'école dès 4 ans ou l'introduction d'heures de cours supplémentaires. /sbe


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