La médecine scolaire est en pleine mutation dans le canton de Neuchâtel.
Un rapport est en passe d’être transmis au Conseil d’Etat. Il prévoit de remanier le système mais aussi, comme demandé plusieurs fois au Grand Conseil, de gommer les inégalités de soins entre les régions. Les grandes villes sont mieux équipées que les petites communes pour répondre aux besoins. A l’avenir, le système pourrait être organisé autour des cercles scolaires et ne plus déprendre uniquement des communes.
Une nouvelle vision
Le rapport propose des pistes pour trouver une nouvelle forme de gouvernance, en collaboration avec les communes, et de mettre sur pied une plate-forme entre les départements de la santé et de l’éducation, tous deux impliqués dans le dossier.
Le système de médecine scolaire doit aussi se moderniser en raison des besoins qui ont évolué. Il y a une cinquantaine d’années, il traitait essentiellement les maladies infectieuses, en particulier la tuberculose.
Aujourd’hui, la médecine scolaire doit aussi faire face aux questions de dépendances, de souffrances psychiques, d’autres maladies infectieuses comme le sida et les maladies sexuellement transmissibles ou encore l’obésité. La médecine dentaire est aussi intégrée dans la réflexion. La prévention joue un rôle capital pour obtenir un système qui fonctionne.
Pour gérer tous ces maux, le rapport ne prévoit pas plus de spécialistes, mais privilégie le rôle des infirmières scolaires. Il faut en engager davantage et avec une formation spécialisée dans le domaine de la santé scolaire.
Pas de décisions avant plusieurs mois
Le rapport est en passe d’être transmis au Conseil d’Etat. Une fois approuvé, il sera transmis au Conseil de santé. Des travaux qui vont encore durer plusieurs mois avant que l’exécutif cantonal se prononce définitivement. /sma