L’intérêt pour le poste existe : Denis Oswald réfléchit à une candidature à la présidence du Comité international olympique. Le Neuchâtelois est membre du CIO depuis 1991. Durant douze ans, il a siégé à la commission exécutive, organe suprême de l’organisation.
Jeudi, Denis Oswald a fait ses adieux à la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel. Il n’y enseignera plus. Le moment adéquat pour faire le bilan et esquisser l’avenir.
La présidence du CIO l’intéresse : Quand on a siégé 12 ans à la commission exécutive, c’est une position intéressante.
Le Neuchâtelois, qui ne se considère pas comme carriériste, veut peser le pour et le contre de la fonction : Elle nécessite beaucoup d’investissement et de temps. Il faut donc y réfléchir.
Denis Oswald veut aussi mesurer les chances qu’il a de remporter une telle élection : Je devrai être soutenu par suffisamment de collègues pour faire un score honorable.
Ses collègues, justement, l’encouragent : Un certain nombre m’incite à y penser sérieusement… mais ça ne fait pas encore une élection.
L’ex-champion d’aviron a réalisé un parcours hors du commun au sein du CIO. Il a présidé la commission de coordination des Jeux d’Athènes en 2004 ainsi que celle des Jeux de Londres en 2012.
Le nouveau président du CIO succédera au Belge Jacques Rogge. L’élection se tient en septembre 2013 à Buenos Aires lors de la 125e session de l’organisation. La réunion doit également attribuer les Jeux olympiques 2020. Les villes candidates sont Istanbul, Tokyo et Madrid. /aju