Mathias Froidevaux, Luigi Jorio, Nicolas Sjöstedt se donnent à fond dans le projet.
Un Neuchâtelois, un Jurassien bernois et un Tessinois s’engagent pour les enfants de l’état Shan en Birmanie. Les trois amis ont créé l’Association Kam Moung pour sensibiliser le public au sort de ces jeunes. Ils sont sur le point de publier un ouvrage sur les enfants shans qui ont trouvé refuge dans une école située à la frontière, sur sol thaïlandais.
L’école est un peu particulière puisqu’elle se situe dans un temple bouddhiste. Elle recueille et scolarise actuellement une cinquantaine d’enfants qui ont quitté la Birmanie. L’extrême pauvreté, la haute militarisation dans l’état Shan et les difficultés d’accéder à la scolarisation les ont contraints à quitter leurs villages et familles.
L’ouvrage, qui va être publié aux Editions locloises G d’Encre, raconte l’histoire de Kam Moung, l’un de ces enfants. Le livre mêle photographies prises par Luigi Jorio, qui a passé plusieurs mois comme bénévole dans cette école, des dessins d’enfants recueillis dans le temple, et des planches de bandes dessinées du Neuchâtelois Nicolas Sjöstedt, qui travaille au Musée d’ethnographie de Neuchâtel. Le Jurassien bernois Mathias Froidevaux chapeaute le projet.
Dans un deuxième temps, l’idée est de pouvoir, grâce au fonds recueilli par la vente des 1’500 livres en français, financer une version en anglais et shan. Des versions qui seront offertes aux enfants de l’école pour leur permettre d’améliorer les connaissances linguistiques à partir de leur propre histoire. L’ouvrage est sur le point d’être mis sous presse. /sma
