Qui a peur de la nuit ? C’est sous ce slogan que l’Association pour la modération de l’éclairage public en Romandie a mené une campagne de sensibilisation sur le thème de l’éclairage public. Cette campagne s’achève ce samedi soir à Lignières. L’Association Lamper, c’est son nom, y organise une Fête de la nuit, en collaboration avec les sociétés locales.
L’Association Lamper a pris son bâton de pèlerin depuis fin août. Elle est allée frapper à la porte de quelques petites communes de la région, moins de 10. Elle a tenté de les convaincre d’organiser une Fête de la nuit, dont le but est de réduire voir d’arrêter leur éclairage public nocturne. Question de respect de l’environnement et d’économies. La moitié de ces communes a accepté de jouer le jeu : Cernier, Courtelary, Le Pâquier et Lignières ce samedi soir.
Bilan positif
A l’heure de dresser un bilan, l’Association Lamper se dit très heureuse du résultat obtenu. Selon elle, les populations des villages concernés se sont montrées très ouvertes à une diminution voire une extinction de l’éclairage nocturne.
Par ailleurs, des expériences en France, à Saumur, montrent que les incivilités ont baissé de 10% grâce à une réduction de l’éclairage. L’insécurité est davantage liée à des peurs, selon Franck Vidal, président de Lamper.
En terme de chiffres, il est difficile de tirer un bilan précis de cette opération. Mais selon le président de cette action, la facture de l’éclairage public, y compris celle de l’entretien des installations, représente souvent les 50% du budget-électricité de la commune.
D’autres communes des cantons de Neuchâtel et Vaud se sont engagées à vouloir participer à une action similaire l’an prochain. /abo
