L’éclairage nocturne public est superflu. C’est le constat que dresse l’association romande LAMPER. Elle a lancé ce printemps la campagne Qui a peur de la nuit ? dans le canton de Neuchâtel, qui vise à promouvoir auprès des communes la modération ou la suppression des lumières publiques entre minuit et le lever du jour. Leur surabondance affecterait notamment le comportement humain et animal, l’environnement et l’observation des étoiles.
L’expérience a déjà été menée dans cinq mille communes françaises. Outre les économies énergétiques réalisées, le bilan s’est également avéré positif en matière d’incivilités. Il semblerait qu’en l’absence de lumière, les actes de délinquance soient découragés.
A Neuchâtel, pour l’heure seuls les 320 habitants du Cerneux-Péquignot ont accepté il y a un an de franchir le pas et de renoncer à leur éclairage. Une démarche indépendante, précise le président de commune Laurent Isch.
La campagne de l’association LAMPER se poursuit les deux prochains mois dans le canton. Elle pourrait également s’étendre sur Vaud, Fribourg et le Valais.
Une exposition sur l’éclairage public est organisée sur le site Evologia à Cernier les 25 et 26 août. Au Pâquier, le 14 septembre, et à Lignières, le 15 septembre, la population est invitée aux Fêtes de la nuit. / cro