Greatbatch souffle le chaud et le froid. La direction du groupe américain qui souhaite supprimer 180 emplois sur ses sites d’Orvin et de Corgémont n’a pas répondu aux revendications d’Unia. Le délai fixé par le syndicat arrivait à échéance mercredi.
Le syndicat demandait notamment une prolongation de la période de consultation. Greatbatch conteste la légitimité du syndicat. Unia avait été mandaté par une assemblée du personnel qui avait réuni environ 60 personnes, soit un tiers des collaborateurs. Le groupe américain se dit prêt en revanche à participer à une table ronde sous l’égide du canton de Berne.
La rencontre pourrait avoir lieu vers la mi-août, selon le porte-parole de Greatbatch. Dans l’intervalle, Unia va organiser une nouvelle séance du personnel qui se tiendra mercredi prochain. /fco