Elle est composée de carbone, d’acier et de calcaire et elle est actionnée par un robot industriel miniature : la pendule neuchâteloise du 21e siècle a pris ses quartiers au Musée international d’horlogerie à La Chaux-de-Fonds. Son inventeur est le directeur de Robosphère. Serge Bringolf a voulu marier les mondes de l’horlogerie et de la robotique.
Le nouveau-né, une première mondiale, est activé par le plus petit robot industriel existant, le Pocket Delta dont le concept a été inventé par Reymond Clavel de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Sur un cadran horizontal, les trois bras du robot déplacent 1000 rubis d’horlogerie pour former des chiffres digitaux. L’ensemble est entouré d’une coque en carbone soutenue par deux pieds en aciers planté dans un bloc de calcaire du Jura.
L’idée de départ était de créer une horloge monumentale qui trônerait dans le parc Robosphère pour attirer les visiteurs. Mais, imaginant déjà le futur succès de la pendule, ses créateurs ont préféré réaliser un modèle de taille plus réduite afin de permettre aux personnes intéressées de l’acquérir. Coût de l’objet : 150'000 francs.
Le public pourra découvrir un prototype de l’horloge robotique Vingt-et-Un CC dès le 28 avril dans le cadre de l’exposition Automates et merveilles du Musée international d’horlogerie. /aes