L’écart moyen entre le salaire des hommes et des femmes se réduit légèrement, mais il est toujours bien réel. Il s’élève à 18,4% contre 19,3% l’an dernier. Une alliance de femmes a vu le jour pour exhorter les entreprises à supprimer les discriminations salariales entre les sexes.
Tornos, l’entreprise de machines-outils basée à Moutier, a participé à une enquête à ce sujet. Il en ressort que la politique salariale de Tornos est bonne, mais il n’en reste pas moins que l’écart entre les paies masculines et féminines s’élève à 4,5% au détriment des femmes (dans la marge tolérée par la Confédération de 5%). Selon Philippe Maquelin, membre du conseil d’administration de l’entreprise, cette étude permet une prise de conscience. Aucune mesure ne sera toutefois adoptée, comme le résultat est estimé satisfaisant.
L'association Business and professional women (BPW), active dans ce domaine, invite d’autres entreprises à mener cette enquête.
A l’occasion de la journée de l'égalité salariale, qui se tiendra mercredi, cette association se placera devant l’Hôtel de Ville de Neuchâtel. Elle distribuera des sacs rouges pour sensibiliser la population à cet écart salarial. Le principe d'un salaire égal figure dans la Constitution fédérale depuis 1981. /sbe