Violence des enseignants: les dérapages sont rares

Gifles et coup de poing. Un enseignant du collège secondaire des Deux-Thielles, au Landeron ...
Violence des enseignants: les dérapages sont rares

Violence

Gifles et coup de poing. Un enseignant du collège secondaire des Deux-Thielles, au Landeron, aurait frappé trois de ses élèves. Les autorités scolaires ont ouvert une enquête et un remplaçant a été engagé, selon la presse neuchâteloise.

C'est un dérapage extrêment rare, mais évidemment pas excusable, a déclaré à l'ats le chef du service  de l'enseignement obligatoire Jean-Claude Marguet.

Selon John Vuillaume, président du Syndicat autonome des enseignants, la profession devient toutefois plus difficile. Les enseignants subissent davantage de  pressions. Les élèves qui dysfonctionnent, qui adoptent un mauvais comportement en classe à cause de problèmes familiaux, sont plus nombreux qu’autrefois, estime le syndicaliste : on en compte 4 à 5 par classes contre 1 il y a quelques années, indique John Vuillaume. Les parents, parfois forcés de travailler tous les deux à un pourcentage élevé, ont moins de temps à consacrer à l’éducation de leurs enfants et la tâche retombe sur l’école, alors que le rôle de cette dernière reste d’instruire.

Pour éviter qu’un événement tel que celui du Landeron ne se reproduise, John Vuillaume préconise d’agir vite. Un maître qui se sent trop seul et démuni face à une classe difficile doit s’entourer d’autres adultes pour gérer au mieux les conflits et éviter l’escalade. /sbe


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