La raffinerie de Cressier.
Alors que le flou continue de régner autour de l’avenir de Petroplus, les syndicats se serrent les coudes par-delà les frontières.
Unia et ses homologues français (CGT, CFDT et CFE-CGC), belge (FTGB) et anglais (Unite) se coordonnent pour demander une solution afin d’éviter la faillite de l’entreprise.
Les syndicats demandent aux autorités suisses, françaises, belges et anglaises de faire pression sur les banques de leur pays respectif pour que les fonds nécessaires à l’activité des raffineries soient dégelés dans les heures à venir.
Petroplus possède cinq raffineries en Europe. Le site de Cressier devrait cesser la production le 15 janvier prochain, pour un minimum de cinq semaines. La situation est la même du côté d’Anvers, en Belgique, tandis que la raffinerie de Petit-Couronne, près de Rouen en France, est déjà en train d’arrêter ses machines.
A l’heure actuelle, les sites allemand et anglais de Petroplus ne sont pas menacés de fermeture. /mwi
