Meurtre et non assassinat

Quatorze ans au lieu de seize : la cour pénale de Neuchâtel a réduit la peine infligée en mai au médecin chaux-de-fonnier qui avait tué son ex-épouse. Les faits remontent à janvier 2008.

Les juges n’ont pas retenu l’assassinat contrairement à la première instance. Ils estiment que la théorie de l’exécution n’est pas suffisamment étayée par les rapports d’expertise. Ils ont dès lors retenu la version du prévenu, qui affirme que la victime était en train de tomber quand le coup de feu est parti.

Le crime passionnel est également écarté. La cour a estimé que rien ne démontre que l’homme ait été victime d’une émotion violente soudaine.

Le prévenu est donc condamné pour meurtre. Et les juges l’ont considéré comme étant responsable de ses actes, malgré la prise d’antidépresseurs. Pour la cour, l’homme n’était pas dans un état pathologique psychiatrique au moment du drame.

La défense s’est dite perplexe face au poids attribué à l’expertise psychiatrique, par rapport à l’expertise pharmacologique. Un recours au tribunal fédéral n’est pas exclu, mais aucune décision ne sera prise avant la lecture des considérants du jugement.  /mwi


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