Les négociations sur le dossier nucléaire iranien se poursuivront le 20 novembre à Genève pour régler les points en suspens. Des progrès significatifs ont été réalisés après trois jours d'intenses négociations.
"Nous avons fait beaucoup de progrès concrets, mais des différences demeurent", a déclaré peu après minuit la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, lors d'une conférence de presse très courte aux côtés du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
"Les négociations reprendront au niveau des directeurs politiques le 20 novembre à Genève", a-t-elle annoncé. "Les négociations ont été très intenses et nous reviendrons avec l'objectif de les conclure", a ajouté Catherine Ashton.
Le ministre iranien a affirmé qu'il n'était pas "du tout déçu". "Des divergences sont normales quand on commence" à négocier, a-t-il dit. "Nous avons eu une bonne dernière réunion de deux heures dans le but d'appliquer la première phase d'un accord quand nous nous rencontrerons à nouveau", a affirmé M. Zarif.
"Non seulement nous avons réduit nos différences, mais nous avons fait des progrès significatifs", a déclaré John Kerry en s'adressant à la presse peu avant 2h00 du matin. "Il n'y a pas de doute que nous sommes plus proches d'un accord", a-t-il affirmé.
Le secrétaire d'Etat américain a insisté sur le fait que le but est d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. "Les Etats-Unis sont déterminés à ce que l'Iran n'acquière pas d'armes nucléaires", a-t-il déclaré. "Il faut du temps pour rétablir la confiance entre des pays en conflit pendant très longtemps", a-t-il fait remarquer.
La Suisse a salué les progrès enregistrés. "Ils constituent un pas vers plus de sécurité dans le monde, l’une des priorités de la politique étrangère de la Suisse", a affirmé le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.