Plusieurs personnes ont été interpellées lors de violences dimanche soir en Californie dans le cadre de manifestations contre la violence policière à l'égard des Noirs. Chicago, New York, Seattle et Miami ont aussi été le théâtre de protestations sous diverses formes.
Environ 750 personnes ont envahi des passerelles d'autoroutes en deux endroits à Berkeley, près de San Francisco. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour faire évacuer les lieux.
Sur son compte Twitter, la police précise que les gaz ont été utilisés quand certains manifestants ont commencé à lancer des objets décrits comme des "explosifs", sans plus de précision. Certains manifestants ont indiqué sur Twitter que la police avait tiré des balles en caoutchouc. Cette information n'a pu être confirmée.
D'autres manifestations ont été plus calmes en Californie. Dans la soirée, une foule pacifique estimée par la police à 500 à 600 personnes s'est rassemblée sur le campus de l'université de Californie à Berkeley pour défiler ensuite sur une artère importante de la ville.
A Chicago, des manifestants religieux ont défilé dans la ville, brandissant des pancartes et scandant: "Je n'arrive pas à respirer" et "Mains en l'air, ne tirez pas", selon les images diffusées à la télévision. A Miami en Floride, une portion de voie rapide a été bloquée par des manifestants perturbant la circulation.
Et dans le centre de Seattle, quelque 200 personnes se sont rassemblées dimanche soir, certaines jetant des pierres. Sept interpellations ont eu lieu après des affrontements avec la police.
Le week-end a été plus calme à New York. Une trentaine de personnes, parmi lesquelles se trouvaient des professionnels de l'opéra, ont chanté dimanche dans le centre de New York des chants de Noël dont les paroles avaient été réécrites pour dénoncer les violences policières. L'initiative leur a valu les sourires des nombreux passants venus faire leurs courses.