L'enquête sur le forcené de Sydney sera rendue publique

Le Premier ministre australien Tony Abbott a promis mercredi la transparence totale dans l'enquête sur les raisons pour lesquelles le preneur d'otages de Sydney n'était pas sous surveillance. D'origine iranienne, l'homme était en liberté sous caution.

Il avait été inculpé par la justice de complicité dans le meurtre de son ancienne épouse. Il faisait également l'objet de poursuites pour des dizaines d'agressions et d'abus sexuels. La prise d'otages dans le café Lindt de Sydney s'est soldée lundi par la mort de deux personnes et du forcené.

Le mois dernier, il avait posté un message sur son site Internet pour prêter allégeance au "calife des musulmans", ce qui peut être interprété comme un soutien au chef de l'organisation Etat islamique (EI). De nombreuses voix s'élèvent en Australie pour demander pourquoi personne n'avait inquiété cet homme qualifié par Tony Abbott de "fou".

Il était bien connu de la police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, comme de la police fédérale, ainsi que de l'agence du renseignement intérieur ASTO. Il ne figurait toutefois pas sur la liste des cibles surveillées par le contre-terrorisme.

Instabilité mentale

"Il y a des questions que nos responsables devront se poser", a dit M. Abbott à la radio ABC. "Nous voulons savoir pourquoi il n'était pas surveillé, compte tenu de son passé de violences, de son instabilité mentale et de son attirance pour l'extrémisme", a-t-il poursuivi.

Un rapport sur les événements ayant précédé la prise d'otages qui avait commencé lundi et notamment sur les raisons pour lesquelles le preneur d'otages n'était pas surveillé sera rendu public, a ajouté le Premier ministre. Il a promis une transparence totale.

/ATS


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