L'Ukraine exhortée à résoudre le cas Timochenko

Les dirigeants européens ont fait pression vendredi sur l'Ukraine. Ils l'exhortent à résoudre le cas de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko, afin d'être en mesure de signer un accord d'association avec l'Union européenne à fin novembre.

L'UE réclame la libération de Mme Timochenko. Elle soupçonne sa condamnation à sept ans de prison d'être liée à des motivations politiques. Le parti au pouvoir en Ukraine a soumis le 18 octobre au Parlement un projet de loi prévoyant de laisser Mme Timochenko quitter le pays pour se faire soigner à l'étranger, probablement en Allemagne.

"Le gouvernement ukrainien est tout à fait conscient de la nécessité de trouver une solution" sur le cas de l'ancienne Premier ministre, a déclaré vendredi le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Mme Timochenko a été condamnée en 2011 pour abus de pouvoir à l'issue d'un procès qualifié de politique par ses partisans et certains pays occidentaux.

Accord d'association

Au cours de la réunion, les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 ont réaffirmé que l'UE était "déterminée à signer l'accord d'association avec l'Ukraine", pour autant que "les conditions requises soient réunies". Cet accord devrait être paraphé lors du sommet du Partenariat oriental prévu les 28 et 29 novembre à Vilnius.

Cette réunion bisannuelle réunit des représentants de six pays de l'ex-URSS. Plusieurs gouvernants européens ont annoncé leur participation, dont l'Allemande Angela Merkel, le Français François Hollande et l'Italien Enrico Letta.

Adhésion à l'UE

La signature de l'accord d'association avec l'Ukraine, qui comprend l'établissement d'une zone de libre-échange, est considérée comme un premier pas vers l'adhésion à l'UE. Son objectif est de "construire un espace commun de démocratie, prospérité et stabilité sur tout le continent européen", selon l'UE.

/SERVICE


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