L'aide-soignante espagnole qui lutte contre la fièvre d'Ebola dans un hôpital de Madrid va mieux et parle "de temps en temps quand elle est de bonne humeur", a indiqué une source hospitalière. Son état "s'améliore mais reste grave".
Cette patiente de 44 ans a reçu "dans la soirée d'hier" une dose du médicament expérimental Zmapp et "son état s'est amélioré dans la nuit", a ajouté cette source, sous couvert de l'anonymat. L'hôpital Carlos III comme le gouvernement se sont refusés à confirmer l'information.
Il n'existe pas de traitement pour la fièvre hémorragique d'Ebola, mais le Zmapp, développé par une compagnie californienne, est l'un des médicaments expérimentaux qui ont été essayés pour enrayer l'épidémie. Partie de Guinée en décembre dernier, celle-ci a déjà fait plus de 4000 morts dans sept pays, selon l'Organisation mondiale de la santé.
L'aide-soignante a été diagnostiquée le 6 octobre comme souffrant d'Ebola. C'est le premier cas de contamination hors d'Afrique. Elle semble avoir attrapé le virus en soignant un missionnaire rapatrié et mort fin septembre.
Seize autres personnes, dont son mari, sont hospitalisées par précaution dans le même hôpital madrilène, mais aucune ne présente de symptômes de la maladie.